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La vérité sur le shopping online

Dans ces temps de confinement qui accompagnent le covid-19, beaucoup d’entre nous passent leur frustration sur les sites de shopping en ligne (heureusement que ce dernier ne tombe pas durant le black friday de surcroît).

Je pense qu’on a tous déjà été confronté à ce genre de situation, on commande sur Amazon et on reçoit quelques heures/jours plus tard un colis dans un grand carton contenant un petit objet, lui même contenu dans une ou deux boîtes.

Bref, de véritables poupées russes d’emballage, et ce n’est pas propre qu’à Amazon. Dites vous bien que j’ai déjà reçu un casque de vélo qui été protégé de 4 cartons différents !! Un casque de vélo, qui paradoxalement, est fait pour protéger…

Alors quels sont vraiment les effets du shopping en ligne et instantané sur le changement climatique…

L’empreinte carbone de la livraison d’un colis commandé en ligne

shopping en ligne

Je pense que l’on est tous d’accord pour admettre que l’impact du shopping en ligne dépend de nos actions à nous, consommateurs.

Comme l’a indiqué une étude du MIT en 2013, les acheteurs peuvent être divisés en plusieurs catégories, allant de l’acheteur traditionnel au détail en magasin au cyberconsommateur qui achète exclusivement en ligne.

L’étude montre que le shopping en ligne avec les options les plus lentes de livraison émet moins d’émission que de prendre sa voiture pour aller au magasin d’à côté.

De l’autre côté du scope, ce qui émet le plus d’émissions, c’est un mix entre ces deux mondes, à savoir les consommateurs qui se rendent en magasin pour comparer les prix et demander conseils, puis rentrent chez eux pour commander en ligne sous les plus brefs délais.

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Si nous étions tous des acheteurs traditionnels (c’est à dire que nous n’achetions qu’en magasin) et qu’en plus nous allions faire nos courses via les transports publiques ou des moyens de déplacement comme le vélo, alors nul doute que l’empreinte carbone s’effondrerai.

Mais quand on fait le choix de commander en ligne et se faire livrer en deux jours ou moins, on double les émissions, surtout quand des compagnies comme Amazon envoient sur les routes des véhicules de livraison à moitié pleins dans l’unique but de remplir les attentes du consommateur en termes de délais de livraison.

Ce type de livraison rime obligatoirement avec plus d’émissions, parce que c’es véhicules à moitié vides (ou à moitié pleins c’est à vous de voir) se doivent de faire sans cesse la navette entre les plateformes d’expédition et les domiciles, contrairement à des méthodes de livraison plus lentes qui chargent pleinement des cargos et font un seul voyage.

La question du packaging

On ne peut décemment pas parler d’impact environnemental sans parler de packaging en ce qui concerne le shopping en ligne.

Quand vous choisissez l’envoi express, il y a peu de chance que vos différents produits vous parviennent dans la même boite, parce que les produits peuvent parvenir de deux installations différentes dans le même pays (ou pas).

Résultat on reçoit un emballage carton (ou plus) par produit commandé. l’émission de carbone associée est alors 35% supérieur lors d’un envoie séparé que lord d’un envoi groupé.

Pour couronner le tout, beaucoup de produits sont mal emballés, du moins, pas de manière économe. Une étude a ainsi montré qu’en moyenne les contenant contiennent 20% d’espace non utilisé, espace qui sera bien entendu comblé par du papier journal ou du papier bulle (ou autre plastique), déchets qui finiront dans les décharges ou les océans…

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Mais il y a des options et des solutions pour baisser cette émission liée au shopping online !

Ce que nous pouvons faire

Certaines entreprises tentent maintenant de pousser leurs acheteurs à choisir un mode de livraison plus lent, ou à aller directement en magasin quand c’est approprié.

Certains optimisent les colis, en groupant, en réduisant les emballages ou même en choisissant des matériaux plus respectueux.

Mais en tant qu’acheteur, nous avons aussi notre responsabilité, nous ne devons pas attendre que les sociétés fassent le pas pour nous.

Cela commence par se rendre au magasin à pied ou en vélo (tout sauf e voiture). Peut être que vous irez moins loin, et tant mieux, vous favoriserez peut être au passage le commerce local.

Si vous n’avez pas le luxe de pouvoir vous rendre chez le commerçant du coin à pied, considérez vraiment les modes de livraison en ligne les plus lents. En offrant la possibilité au commerçant en ligne de ne pas se précipiter, vous lui laisser le temps d’optimiser l’envoi.

Ça ne parait pas comme ça, mais cela signifie tout bonnement moins de kilomètres parcourus par des camions ou des avions.

En conclusion

Le magasinage en ligne ne doit pas être vu comme le mal incarné, il est très pratique et demeure une superbe alternative pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer pour x ou y raisons.

Mais il est important d’être critique envers notre relation avec le shopping en ligne et de prendre du recul. Prenons l’habitude de bien penser avant d’acheter.

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